Auteur : Sabaa Tahir
Édition : 12-21
Nombre de pages : 528
Résumé :
Laia est une esclave.
Elias est un soldat.
Aucun d'entre eux n'est libre.
Sous l'Empire Martial, la défiance est synonyme de mort. Ceux qui ne dédient pas leur sang et leur corps à l'Empereur risquent l'exécution des personnes qu'ils aiment et la destruction de tout ce qui leur est cher.
C'est dans ce monde brutal, inspiré de la Rome ancienne, que Laia vit avec ses grands-parents et son frère aîné. Sa famille survit comme elle peut dans les allées sombres et pauvres de l'Empire. Ils ne défient pas l'Empire. Ils ont vu ce qui arrive à ceux qui osent le faire.
Mais quand le frère de Laia est arrêté pour trahison, Laia doit prendre une décision. En échange d'aider les rebelles qui ont promis de secourir son frère, elle doit risquer sa propre vie pour jouer les espionnes à l'intérieur même de la plus grande académie militaire de l'Empire.
Là-bas, Laia rencontre Elias, le soldat le plus doué de l'école - et secrètement, le plus réticent. Elias ne veut qu'une chose : se libérer de la tyrannie qu'il se doit d'appliquer de par sa formation. Lui et Laia réalisent rapidement que leurs destinées sont étroitement liées, et que leurs choix pourraient bien changer le sort même de l'Empire.
Mon avis :
J'ai lu ce roman dans le cadre du challenge Livra' deux pour Pal'addict. Ma binôme leshistoiresdesolene a choisi de me faire découvrir ce roman et je l'en remercie.
"Laia vit avec ses grands-parents et son frère aîné sous l'Empire Martial. Mais quand le frère de Laia est arrêté pour trahison, elle s'enfuit et va à la recherche des rebelles afin de l'aider. Elle veut aider son frère, mais pour cela, elle devra effectuer une mission : espionner la commandante de la plus grande académie militaire."
Roman
C'est un livre que j'avais depuis longtemps dans ma PAL et je suis contente d'avoir pu l'en sortir. J'avoue avoir eu peur d'être déçu et de m'ennuyer. Or, ce ne fut pas le cas.
Dans un premier temps, j'ai appris à découvrir Laia ainsi que ses forces et ses faiblesses. Puis viens le tout d'Elias. L'histoire est rythmée par la mission de Laia, mais également par les mystères qui entourent différents personnages. L'action, les rebondissements et les retournements de situation rythment également la lecture.
Malgré les 528 pages, l'histoire se lit rapidement. J'ai tremblé devant l'animosité de la Commandante, j'ai pleuré devant la tristesse de Laia et j'ai souri aussi grâce à elle.
La fin m'a un peu surprise. Certes, on se doute de ce qui va se passer, mais rester révélations m'ont étonnée.
Personnages
En ce qui concerne les personnages, je trouve qu'ils sont bien travaillés. On s'attache à eux ou on les déteste. Laia et Elias sont attachants dès le début. Elle est sensible mais courageuse, tandis que lui, sous son masque, il est quelqu'un de tendre.
Et puis, il y a Izzy. Petite et si blessée, que j'avais envie de la protéger. Quant à Cuisinière, elle est très mystérieuse, mais malgré tout, on s'y attache.
Il y a également plusieurs personnages assez secondaires qui méritent qu'on s'attarde sur eux.
A contrario, il y a la commandante. Comment une personne peut être aussi ignoble. Mon Dieu, j'ai eu envie de la tuer tout le long du livre.
Et puis Aquilla, je ne sais pas, je ne l'aime pas et je ne la sens pas celle-ci. Elle est froide malgré tout et pour moi, elle reste un Mask.
Auteur
Au niveau de la plume de l'auteur, c'est une belle découverte. Elle a créé un monde fascinant mélangeant magie et dystopie. Sa plume est addictive et sanguinaire.
Résumé
Pour résumé, j'ai passé un très bon moment de lecture. J'ai adoré le monde dans lequel nos héros évoluent même s'il est sombre. J'étais très motivé à lire la suite. Malheureusement, la maison d'édition française s'est arrêté au tome 3 et donc 2 tomes ne sont pas traduit en français. (et j'ai un niveau 6eme en anglais)
Extrait
"« Baisse les yeux. » Le marchand d’esclaves me détache du rail et je me force à fixer les pavés. « Ne parle à la Commandante que si elle te parle. Ne la regarde pas dans les yeux : elle a fouetté des esclaves pour moins que ça. Quand elle t’assigne une tâche, fais-la rapidement et bien. Elle te défigurera au cours des premières semaines, mais tu finiras par l’en remercier. Si les cicatrices sont vraiment moches, les élèves les plus âgés ne te violeront pas trop souvent. La dernière esclave a tenu deux semaines, poursuit-il, à l’évidence pour me terrifier encore plus. La Commandante n’était pas très contente. C’est ma faute, évidemment, j’aurais dû mettre la fille en garde. Apparemment, elle est devenue cinglée quand la Commandante l’a marquée. Elle s’est jetée du haut des falaises. Ne fais pas la même chose."