Aujourd'hui, je souhaite vous parler d'une auteur que j'adore. Lena Jomahé a une plume merveilleuse et cela se ressent dans ses romans. Venez donc rencontrer cette personne et ses romans au travers de cette interview.
"Bonjour, merci beaucoup d’avoir accepté de répondre à mes questions.
1. Pour commencer, peux-tu te présenter ?
Cette question me donne l’impression d’être aux alcooliques anonymes lol. « Bonjour, j’ai 39 ans et je m’appelle Léna »…. « Bonjour Léna ! »
Bon, trêve de plaisanteries. Comme je le disais, Léna, 39 ans, auteure de romans de l’imaginaire. Je suis Grenobloise, mais j’habite à Bordeaux après avoir passé quelques années en Martinique. Je suis mariée et j’ai deux enfants.
2. Comment t’ai venu l’envie d’écrire ?
En fait cette envie a toujours été présente. Lorsque j’étais en primaire et qu’on me demandait ce que je voudrais faire plus tard, je répondais : journaliste de la presse écrite. J’ai toujours adoré lire et j’ai toujours adoré les mots. Mon grand-père paternel était un lecteur invétéré, il écrivait également. Je pense que c’est de lui que me vient cette passion. Je pouvais passer des heures dans sa bibliothèque à faire glisser mes doigts le long des couvertures des chef-d ’œuvres qu’elle contenait. J’ai compris très tôt la puissance qui pouvait se dégager d’un livre, la puissance des mots. Pour moi, écrire, c’est comme une évidence, même si je n’ai sauté le pas que tardivement.
3. Quels sont tes auteurs préférés ? T’ont-ils inspiré ?
Difficile question car mes auteurs préférés, hormis JK Rowling, ne font pas du tout partie du domaine de l’imaginaire. Je pense que celui qui m’a réellement fait comprendre tout ce que l’on pouvait faire passer au travers d’un roman, c’est Emile Zola.
Pour ce qui est de l’inspiration, je ne peux pas dire que je m’inspire d’auteurs en particulier, mais plutôt de genres. La dystopie, l’urban fantasy, voilà ce qui me fait vibrer. La dystopie car elle nous permet de remettre en question notre monde et la manière que nous avons de nous comporter sur la terre qui veut bien nous héberger, l’urban fantasy car elle me permet d’explorer des créatures imaginaires.
4. As-tu d’autres passions ? si oui, lesquels ?
La lecture. Je suis une grosse consommatrice de romans et même si je n’ai malheureusement plus autant de temps à m’y consacrer, je lis tout de même tous les jours. Je ne pourrais pas finir une journée sans avoir lu ne serait-ce que quelques lignes.Je suis également un grande fan des séries TV.
5. Que ressens tu lorsque tu lis une chronique, qu’elle soit positive ou négative ?
Je suis toujours rassurée lorsqu’un de mes livres à plu. Je ne suis pas quelqu’un qui est foncièrement sûre de soi. En général j’appréhende les premiers retours avec beaucoup d’anxiété. En ce qui concerne les critiques négatives, dans la mesure où elles sont construites et n’ont pas pour unique but que de descendre le roman, je les trouve intéressantes, car elles permettent de se remettre en question et de s’améliorer. Après, quand on se lance dans l’écriture, il faut bien avoir conscience qu’un livre ne peut pas plaire à tout le monde et qu’il est donc naturel d’avoir des retours négatifs.
6. Parlons maintenant de tes romans. Il y a un peu plus d’un mois, Blood Witch est sortie. Peux-tu m’expliquer comment t’ai venu cette histoire ?
J’étais en train de terminer les corrections du premier tome des Oubliés et j’en profitais pour regarder une nouvelle fois tous les épisodes de Buffy contre les vampires. L’idée de Blood Witch m’est venue après une scène entre Buffy et Spike. Avec le recul je serais bien incapable de me souvenir de la scène en question, mais en tout cas, c’est de là que tout est parti.
"Bonjour, merci beaucoup d’avoir accepté de répondre à mes questions.
1. Pour commencer, peux-tu te présenter ?
Cette question me donne l’impression d’être aux alcooliques anonymes lol. « Bonjour, j’ai 39 ans et je m’appelle Léna »…. « Bonjour Léna ! »
Bon, trêve de plaisanteries. Comme je le disais, Léna, 39 ans, auteure de romans de l’imaginaire. Je suis Grenobloise, mais j’habite à Bordeaux après avoir passé quelques années en Martinique. Je suis mariée et j’ai deux enfants.
2. Comment t’ai venu l’envie d’écrire ?
En fait cette envie a toujours été présente. Lorsque j’étais en primaire et qu’on me demandait ce que je voudrais faire plus tard, je répondais : journaliste de la presse écrite. J’ai toujours adoré lire et j’ai toujours adoré les mots. Mon grand-père paternel était un lecteur invétéré, il écrivait également. Je pense que c’est de lui que me vient cette passion. Je pouvais passer des heures dans sa bibliothèque à faire glisser mes doigts le long des couvertures des chef-d ’œuvres qu’elle contenait. J’ai compris très tôt la puissance qui pouvait se dégager d’un livre, la puissance des mots. Pour moi, écrire, c’est comme une évidence, même si je n’ai sauté le pas que tardivement.
3. Quels sont tes auteurs préférés ? T’ont-ils inspiré ?
Difficile question car mes auteurs préférés, hormis JK Rowling, ne font pas du tout partie du domaine de l’imaginaire. Je pense que celui qui m’a réellement fait comprendre tout ce que l’on pouvait faire passer au travers d’un roman, c’est Emile Zola.
Pour ce qui est de l’inspiration, je ne peux pas dire que je m’inspire d’auteurs en particulier, mais plutôt de genres. La dystopie, l’urban fantasy, voilà ce qui me fait vibrer. La dystopie car elle nous permet de remettre en question notre monde et la manière que nous avons de nous comporter sur la terre qui veut bien nous héberger, l’urban fantasy car elle me permet d’explorer des créatures imaginaires.
4. As-tu d’autres passions ? si oui, lesquels ?
La lecture. Je suis une grosse consommatrice de romans et même si je n’ai malheureusement plus autant de temps à m’y consacrer, je lis tout de même tous les jours. Je ne pourrais pas finir une journée sans avoir lu ne serait-ce que quelques lignes.Je suis également un grande fan des séries TV.
5. Que ressens tu lorsque tu lis une chronique, qu’elle soit positive ou négative ?
Je suis toujours rassurée lorsqu’un de mes livres à plu. Je ne suis pas quelqu’un qui est foncièrement sûre de soi. En général j’appréhende les premiers retours avec beaucoup d’anxiété. En ce qui concerne les critiques négatives, dans la mesure où elles sont construites et n’ont pas pour unique but que de descendre le roman, je les trouve intéressantes, car elles permettent de se remettre en question et de s’améliorer. Après, quand on se lance dans l’écriture, il faut bien avoir conscience qu’un livre ne peut pas plaire à tout le monde et qu’il est donc naturel d’avoir des retours négatifs.
6. Parlons maintenant de tes romans. Il y a un peu plus d’un mois, Blood Witch est sortie. Peux-tu m’expliquer comment t’ai venu cette histoire ?
J’étais en train de terminer les corrections du premier tome des Oubliés et j’en profitais pour regarder une nouvelle fois tous les épisodes de Buffy contre les vampires. L’idée de Blood Witch m’est venue après une scène entre Buffy et Spike. Avec le recul je serais bien incapable de me souvenir de la scène en question, mais en tout cas, c’est de là que tout est parti.
7. Ce que j’ai beaucoup aimé, est le mélange de deux créatures fantastiques, pourquoi ce choix si original ?
Bonne question. Histoire de compliquer les choses pour Erika lol.
Non, plus sérieusement, parce que c’est nécessaire pour le déroulement de l’histoire, parce qu’Erika va devenir ce qu’elle était prédisposée à devenir dans ma tête depuis le début. Bien souvent la première chose que je vois dans mes romans, c’est une scène, un ou deux personnages, dès le départ je sais ce qu’ils sont, et l’histoire se construit autour de cette scène dans les jours qui suivent. Après, je peux commencer à écrire.
8. Quel personnage ou scène a été le plus dur à écrire ?
L’avant dernier chapitre a été très compliqué à écrire. Une scène dont je ne peux pas parler pour ne pas spoiler, m’a beaucoup fait pleurer, mais elle était nécessaire. Celle qui m’a mis le plus en colère c’est celle où Erika est blessée. Ce n’était pas prévu comme ça. Il arrive qu’un auteur perde le contrôle sur ses personnages et son manuscrit et c’est ce qui s’est passé à ce moment-là. J’étais tellement en colère après Erika à la fin de la scène, que j’ai fermé mon manuscrit pour plusieurs jours en déclarant « on verra bien si tu fais encore la maline après avoir pissé le sang pendant 4 ou 5 jours ! ». Bon bien entendu quand je l’ai réouvert elle était toujours là, à attendre que je veuille bien la tirer de ce mauvais pas (le contraire aurait été un peu inquiétant), mais malgré tout ça m’avait soulagée… comment ça je suis bizarre ?
9. A la fin du tome 1, on peut lire le premier chapitre du tome 2. Quel plaisir mais quel sadisme. Peux-tu nous en dire plus sur ce deuxième tome ?
Alors en fait on peut lire les quatre premiers chapitres du tome 2. Ce deuxième tome sera plus sombre, une ambiance lourde et moins fun que dans le premier. Erika va évoluer, elle est la sorcière rouge annoncé par le secretul, mais de quel côté va-t-elle basculer ?
10. D’ailleurs, en combien de tome sera écris Blood Witch ?
Il n’y aura que deux tomes à Blood Witch, et donc une vraie fin au second tome.
11. Peux-tu nous parler de tes autres romans : Les Oubliés (que j’ai également adoré) et La sorcière rouge ?
Alors la sorcière rouge et Blood Witch sont un seul et même roman, il y a juste eu un changement de nom entre la version Valentina et la version Gloriana.
Pour les Oubliés, on plonge dans un univers totalement différent. On se retrouve dans une dystopie, 250 après une guerre nucléaire totalement dévastatrice. Le monde a été anéanti et les 5 grandes villes survivantes ont été obligées d’être placées sous des coupoles afin de survivre à la pollution extérieure. Afin que les erreurs du passé ne se reproduisent pas, le gouvernement a décidé de choisir pour la population qu’elle sera leur avenir professionnel. À l’âge de 16 ans, chaque citoyen doit passer un test pour savoir s’il deviendra un Grand (ceux qui dirigent), un Ouvrier (ceux qui travaillent d’arrache-pied) ou un Oublié (ceux dont on entend plus parler). On va suivre les tests d’Eléa, d’Aurore et de Simon, trois amis d’enfance, qui seront séparés. Deux d’entre eux vont alors se lancer à la recherche des Oubliés et découvrir bien plus que ce qu’ils pensaient sur le monde dans lequel ils ont grandi. Les Oubliés sont édités aux Editions Plume Blanche et maintenant en version intégrale chez France Loisirs.
12. As- tu d’autres projets en parallèle de Blood Witch ?
Hummmm comment te dire… j’ai trois manuscrits de commencés en plus de Blood Witch 2 et 5 qui sont attendus d’ici 2021. J’ai également 5 pages A4 de synopsis qui n’attendent que moi. Donc j’ai encore de quoi faire… il me manque juste un peu de temps.
Portrait Chinois (explique pourquoi)
Si tu étais un de tes personnages, tu serais : Sans hésiter, Erika ! Je pense que c’est celle qui caractérise le plus la folie qui peut m’habiter parfois.
Si tu étais un film, tu serais : Le cercle des poètes disparus. Ce film m’a retourné à un point jamais égalé. Je pleure à chaque fois que je le vois.
Si tu étais une musique, tu serais : Une musique de méditation. J’en écoute beaucoup en ce moment lorsque j’écris.
Si tu étais un animal, tu serais : Une licorne.
Si tu étais un être fantastique, tu serais : Heu… ben une licorne…
Encore merci pour toutes ses réponses.
Merci à toi d’avoir voulu en apprendre un peu plus sur moi. J’espère que mes réponses permettront d’éclairer un peu plus les lecteurs sur la folie qui est la mienne qui je suis et que cela leur donnera peut-être envie de me découvrir à travers mes romans."
J'espère que vous en avez appris plus sur Lena Jomahé et que cette petit interview vous donne envie de découvrir son univers. Je vous met le liens de mes chroniques, si vous souhaitez en savoir davantage et le lien pour savoir où les trouver. Merci a vous