Auteur : Philippe Rimauro
Edition : Auto-édité
Nombre de pages : 200
Résumé :
Voilà quinze ans que la Confédération de Keltar a fait main basse sur la Planète d’Émeraude, qu’elle a mis au pas sa démocratie séculaire. Depuis, les attentats n’ont jamais cessé ; une résistance aussi âpre que vaine.
Kiya n’était alors qu’une enfant ; une existence bouleversée. Un père assassiné. Une sœur qui prend les armes, qui est traquée et tuée. Devenue adulte, l’orpheline a perdu pied, égarée dans une vie dissolue.
Et puis, un hasard, une rencontre. Elle aurait dû le haïr, cet étranger qui vient de Keltar. Pourtant, ils vont s’aimer. Mais tandis qu’elle s’éveille enfin au bonheur, un spectre du passé ressurgit qui la fait s’enfuir – qui fait se lever sur elle l’œil de la Confédération.
Un policier fraîchement enrôlé. Un journaliste avide de scoops. Un amant transi. Autant de destinées que Kiya emporte négligemment dans son sillage. Une quête qui la mènera loin de sa planète natale. Très loin. Jusqu’à la fin du monde.
Mon avis :
Avant de commencer à vous donner mon ressenti, je souhaite remercier Philippe Rimauro pour m'avoir encore fait confiance pour découvrir son nouveau roman.
"Kiya a tout perdu dans sa jeunesse. Son père a été assassiné. Sa sœur a pris les armes puis, elle s'est faite traquée et tuée. Adulte, Kiya vit comme une dépravée. Mais par un heureux hasard, elle va rencontrer un homme qui va la changer. Mais dans ce bonheur, les spectres du passé vont ressurgir."
Roman
Pour commencer, "La sœur égarée ou le râle du monde "est le préquel du roman "La perle des confins" que j'avais bien aimé. J'avais donc hâte de lire ce que l'auteur allait nous faire découvrir dans ce roman.
J'ai tout de suite été happé par l'histoire. Dans un premier temps, on découvre les personnages et le monde qui les entourent. Puis, dans la deuxième partie, les choses bougent un peu plus et l'action arrive.
J'ai bien aimé l'histoire et le fait que l'auteur répond aux questions que l'on se pose à la lecture du roman "La perle des confins". Cependant, et c'est mon premier point négatif, certains passages sont long et alourdissent l'histoire.
Personnages
Au tout début, on fait la connaissance de Sören, un jeune homme qui s'engage dans la police de la Confédération de Kéltar malgré le refus de ses parents. Ensuite, on fait la connaissance d'Elric et de Kiya. Lui est un scientifique tandis qu'elle détruit sa vie depuis le jour où elle a perdu sa sœur. Il y a également Marcus, un journaliste à la recherche d'un gros scoop.Et pour finir, Yéelen qui nous conte cette histoire.
Si Kiya est assez développée pour être touchante et le personnage qu'on apprécie le plus. Sören, Elric et Marcus sont fades. C'est mon deuxième point négatif. J'aurais aimé en apprendre un peu plus sur eux afin d'apporter plus de réalisme et qu'ils soient un peu plus mis en avant.
Auteur
Comme dit plus haute, c'est le deuxième roman que je lis de cet auteur. J'aime l'univers complet qu'il a créé. Sa plume est originale et passionnée.
Résumé
Pour résumé, malgré quelques longueurs, j'ai passé un très bon moment de lecture.Ce roman complète parfaitement "La perle des Confins". L'histoire est captivante et se lit facilement.
Extrait
"Autour de la table, un silence pesant avait succédé à la capitulation du père. Chacun avait le regard figé sur son assiette, et seul le bruit des cuillères en raclant le fond se faisait entendre dans la salle à manger.
— Bon, fit Sören en se levant sitôt son dessert englouti. Je dois partir. Ne m’attendez pas pour manger ce soir.
Lorsqu’il fut sorti, sa mère, d’un geste, coupa la chaîne d’information. Le mur rendu muet dévoila une immense baie vitrée donnant sur un jardin arboré ; une douce brise au parfum de chlorophylle entra dans l’appartement.
— Tu devrais être plus conciliant avec Sören, susurra-t-elle à son mari en faisant glisser sa main vers lui. Il ne nous reste plus beaucoup de temps en famille avant son départ pour Keltar, et puis après…
Une salve d’émotions l’avait subitement privée de ses mots.
— Oui, tu as raison, mais… il va ruiner sa vie !
Leurs regards se trouvèrent et leurs yeux à tous les deux se chargèrent de larmes.
— Je sais, soupira-t-elle d’une voix chancelante.
Son mari lui avait pris la main. Il la serra entre les siennes, la mine affligée, il y déposa un baiser de réconfort."