Auteur : Maria J. Romaley
Édition : Auto-Edité
Nombre de pages : 309
Résumé :
Bienvenue à Sanctuaris, la Cité-Utopie du sud de la France, où tout est pensé pour votre sécurité ! D’épais murs blindés. Une Garde composée de Créatures Surnaturelles puissantes. Une équipe d’Intervention rompue au combat contre les monstres hors-mondes. Un bouclier magique réduisant l’apparition des Nexus, ces portails ouvrant vers d’autres univers...
« Je stoppai là ma lecture de la brochure de présentation. Les Nexus. J’avais perdu beaucoup à cause de l’un d’eux. Le pire, c’était cette saleté de cocon protecteur dans lequel mon clan m’avait enfermé. Le jour de mes vingt et un ans, j’avais décidé que cela devait s’arrêter. Rien ne m’empêcherait d’emménager à Sanctuaris : ni ma famille, ni les traumatismes de mon passé, ni cette fichue horde de Dragopoules qui veut faire de moi son petit déjeuner !
En plus de ça, je tombe sur le pire colocataire du monde : Damian Dulac. Certes, il est sexy, mais il a l’art de me faire sortir de mes gonds dès qu’il prononce un mot. Ou simplement qu’il respire. Oui, tout me rend dingue chez lui, et c’est réciproque.
Bref. La vraie question est : vais-je être une guerrière digne de mon clan, ou vais-je rentrer la queue entre les jambes et donner raison à mes parents qui me croient trop faible pour y arriver ? Je suis prête à tout pour réussir, même à mourir une fois ou deux. Ah, oui ! Je n’ai pas précisé ? Je ne suis pas humaine. Je suis une hybride, une Ange-Fae. Ne le répétez surtout pas, c’est l’un de mes secrets. »
Mon avis :
Je souhaite remercier l'auteur pour m'avoir permis de découvrir son roman.
"Dans un monde post-apocalyptique, des portails, appelés Nexus, s'ouvrent vers d'autres univers et laissent passer des créatures souvent hostiles.
Le jour de ces 21 ans, Julia, une Ange-Fae pars vivre à Sanctuaris, la Cité-Utopie pour fuir le cocon protecteur de sa famille. Elle va tomber sur le pire colocataire du monde : Damien Dulac. Arrivera t'elle à être digne de son clan et prendre son indépendance ?"
Roman
Pour commencer, j'ai adoré l’univers que l'auteur a créé. Dès le début, j'ai accroché. Faut dire que l'auteur commence fort avec une scène comique entre notre héroïne, des dragopoules et un crapours. C'est vraiment le gros point fort de l'histoire : son originalité. A cela, elle a rajouté un univers post-apocalyptique ainsi que des êtres venant du monde de la fantasy et ce mélange fonctionne parfaitement.
Dans ce premier tome, Maria nous plante le décor. Il y a quelques mystères et pas beaucoup d'action, pourtant, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. C'est prenant, on découvre petit à petit les différents personnages et le rythme de l'histoire. S'il y a des moments d'humour, il y a également de la tristesse. Ce premier tome promet un tome 2 encore plus passionnant.
Personnages
En ce qui concerne les personnages, je trouve que l'auteur les a rendus drôles et attachants.
Julia, notre héroïne, est une Ange-Fae avec un petit handicap et beaucoup de secrets. Elle me fait bien rire et j'ai hâte de la voir évoluer.
Ismaël, quant à lui, me fait craquer. J'adore les Changeling et son animal Totem est un animal que j'adore. Niveau caractère, il représente vraiment l'ami que tout le monde devrait avoir.
Colyne est une magicienne assez timide, mais pour moi, elle va s'affirmer.
Pour finir, Damian est le beau gosse de l'histoire avec ce côté charmeur qui fait craquer. Il n'a pas ce côté bad boy, mais il est brisé et ça le rend touchant.
Auteur
Avant la lecture de ce roman, je ne connaissais pas l'auteur. C'est une belle découverte. Le mélange de fantasy, fantastique, dystopie fonctionne parfaitement et donne un univers original. Sa plume est enivrante et drôle.
Résumé
Pour résumé, le résumé me proposait un bon moment de lecture et c'est réussi. Ce premier tome nous donne un avant-goût. Pour ma part, c'est un coup de cœur et c'est avec impatience que j’attends le tome 2.
Extrait
"Quand tu te plante, ris. Cela dissipe toute gêne." Une excellente règle de vie,surtout lorsqu'on est rousse avec la peau plus blanche que celle d'un Vampire albinos. la moindre rougeur vous fais passer pour une tomate trop mûre.
Pourtant, je devais être sacrément secouée, car ce ne fut pas un rire discret et charmant qui s'échappa de ma bouche, mais plutôt le ricanement hystérique et incontrôlable d'une gamine en pleine crise.