Ce soir, je souhaite vous faire découvrir un livre qui m'a émue, m'a marquée et m'a transportée au fil de ses pages. Mais ce livre ne serait rien sans son auteur : Sonia Bessone. A travers, cette interview et sa fiche auteur, ci-dessus, venez la découvrir.
Question sur l'auteur :
1] Qu’est-ce qui t' a donné l’envie de te lancer dans l’écriture ?
La lecture ! Elle m’a donné l’envie d’imiter tous ces écrivains que je lisais. Moi aussi, je voulais raconter des histoires. En fait, j’ai toujours aimé écrire. Plus jeune déjà, j’écrivais des poèmes. Pour faire comme les poètes que j’étudiais à l’école.
2] Quels sont tes autres passions à part l'écriture et la lecture ?
Pour les passions autre que l'écriture: les voyages !!!!!
3] Quels sont tes objets fétiches qui t'aide à écrire ?
Je n'ai pas vraiment d'objets fétiches, mais plutôt des habitudes : du café et de la musique. Sans ça, je ne suis pas en condition. ^^
4] Qu’est ce qui est le plus dur dans le métier d’auteur ?
La correction et la relecture sont très éprouvantes. On remet en cause tout un texte, qui devient alors un vrai chantier. Mais le plus dur est sûrement la peur que cela ne plaise pas aux lecteurs.
5] Quel style de roman n’arrives-tu pas à écrire et pourquoi ?
De l’érotique. Cela me serait impossible. Et je pense que j'aurais également beaucoup de mal à écrire de la Fantasy ou de la Science-fiction. Je suis trop ancrée dans le réel.
6] Que ressens-tu lorsque tu lis des chroniques positives ou négatives ?
Quand une chronique arrive, j'ai le trac. Si elle est positive, je suis ravie et regonflée à bloc pour poursuivre. S'il y a des critiques négatives, je plonge dans le désespoir pendant deux minutes (ou plus !), puis je les prends en compte et je me remets en question. Elles sont souvent fondées.
7] Quels sont les auteurs qui t'ont inspirés ?
Ce ne sont pas vraiment des auteurs, mais plutôt des livres, des histoires, des idées... Certains m’ont beaucoup marquée : « Mille femmes blanches » de Fergus, « je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part » de Gavalda, « Chiens perdus sans collier » de Cesbron, des œuvres de De Musset, De Vigny… et tant d’autres ! Ceci dit, j'aime beaucoup, et j’admire, la simplicité et le réalisme du style d'Anna Gavalda.
Portrait chinois (expliquez pourquoi)
Question sur le livre
1] Comme je suis curieuse, peux-tu me dire comment est née l’histoire de Nayati ?
L'histoire est née d'un pari perdu avec une amie. Un pari qui, d’ailleurs, était basé sur une autre histoire que j’avais écrit . Mon gage a été d'écrire une histoire dans une époque imposée, l'Ouest, avec un amérindien comme héros : Nayati est né ainsi. J’ai ensuite inventé son histoire au gré de ses rencontres, de mes envies, mais aussi de celles de mon amie.
2] Ton roman est comparable à une fleur en train de fleurir. Doux et qui s’embellit au fil des pages. Pour aller avec cette comparaison, j’ai cherché une chanson, qui pourrait le décrire, mais je n’y suis pas arrivée. A ton avis, laquelle choisirais- tu pour ton roman ? Pourquoi ?
Je ne pourrais résumer Nayati en une seule chanson. Mais j’aurais tendance à dire une balade country. J'écris toujours en musique, et pendant l'écriture de Nayati, j'écoutais surtout du Willy Nelson, Waylon Jennings... Ainsi que du Bob Dylan.
3] Ton histoire se passe pendant la ruée vers l’or. Pourquoi avoir choisi cette époque ?
Je devais écrire sur l'Ouest. Pour sortir des clichés des westerns habituels, j'ai voulu trouver un autre contexte. La ruée vers l'or. Parce qu’elle est source d’aventures, de rêves, de discordes, de déceptions… La ruée vers l’or pouvait mener à la richesse comme à la mort, et c’est un contexte qui, pour moi, peut se prêter à une histoire pleine de rebondissements.
4] On a également une belle leçon de morale qui nous fait réfléchir. Est-ce un message que tu voulais faire passer ? Pourquoi ?
Je n’ai pas écrit cette histoire pour faire une leçon de morale. Pas du tout. Je l’ai fait avant tout pour mon amie. J’écrivais sur l’Ouest, je me devais donc de coller aux réalités de l’époque. Je n’ai fait que rapporter des faits, une situation, des mentalités de l’époque. J’ai juste tenté d’être crédible.
5] D’où proviennent tes personnages ? Et surtout le nom de Nayati ?
Le héros amérindien était le personnage imposé. Un métis amérindien, un brin taciturne. J’espère avoir rempli ma mission ! L'origine de son prénom est simple. J'en cherchais un, et j'ai épluché les listes de prénoms amérindiens. Je suis tombée sur Nayati, et surtout sur sa signification : Lutteur, ou celui qui lutte. Cela m'a plu et cela a plu à mon amie pour qui j’écrivais. Cela m'a inspirée pour construire l'histoire. Nayati devrait lutter.
Daria vient du fait, que je voulais que Nayati/Len fasse des rencontres. Des rencontres qui changent sa vie, l'enrichissent, et lui donnent une vraie raison d'exister. Elle est Suédoise, car à l'époque, des familles entières quittaient leur pays en espérant le meilleur en Amérique. Le rêve américain. Et puis, pour souligner que les différences d'origine ne devraient pas être une barrière à l'amour.
Charlie Fowley, c'est peut-être mon personnage préféré. J'ai pris beaucoup de plaisir à le faire vivre. C'est une autre rencontre de Nayati/Len. Il est bourré de défauts, mais il a cœur grand comme ça. Je voulais qu'il ait ce petit côté ange gardien, et qu'on se pose la question de savoir qui il est vraiment. Qu'on se demande presque s'il est réel. En dépit de ses défauts, Charlie va être très important pour Nayati. Un allié fidèle.
Et enfin, le Mustang. Car sans lui, l’histoire aurait moins de sens. Il est à l’origine du lien entre Charlie et Len. C’est un spectateur silencieux de la destinée de Nayati.
6] As tu fait beaucoup de recherches pour que ton histoire soit vraiment crédible ?
Non, pas tant que ça. J'avais surtout souvenir de certains westerns vus, plus jeune, ainsi que de certains romans. Le seul point sur lequel j'ai fait une recherche, c'est sur ce qui touche aux Cherokees: leur habitat, la confection des flèches...
7] As-tu d’autre(s) projet(s) d’écriture ?
D'écriture, oui. J'écris tout le temps, j'ai tout le temps des histoires en cours. Je dois en avoir trois ou quatre en ce moment. Je ne peux pas trop en dire plus, car ce ne sont encore que des ébauches. Je ne sais pas encore si cela basculera dans le policier, le thriller ou autre. En tout cas, ce sera contemporain. En terme de publication, il y a un ouvrage jeunesse prévu, en collaboration avec Jean Caraglio : un recueil de contes de « Charlie », et un autre ouvrage qui se fera en auto-édition : « Un oiseau dans la tête ». Un thriller, pour changer.
8] Un dernier petit mot ?
Tout d'abord, merci pour votre intérêt. Et un grand merci à tous ceux qui me lisent, ce sont les lecteurs qui donnent envie de poursuivre. Merci aux amis et à ceux qui me soutiennent. Et j’espère que vous serez au rendez-vous pour la prochaine aventure.
Question sur l'auteur :
1] Qu’est-ce qui t' a donné l’envie de te lancer dans l’écriture ?
La lecture ! Elle m’a donné l’envie d’imiter tous ces écrivains que je lisais. Moi aussi, je voulais raconter des histoires. En fait, j’ai toujours aimé écrire. Plus jeune déjà, j’écrivais des poèmes. Pour faire comme les poètes que j’étudiais à l’école.
2] Quels sont tes autres passions à part l'écriture et la lecture ?
Pour les passions autre que l'écriture: les voyages !!!!!
3] Quels sont tes objets fétiches qui t'aide à écrire ?
Je n'ai pas vraiment d'objets fétiches, mais plutôt des habitudes : du café et de la musique. Sans ça, je ne suis pas en condition. ^^
4] Qu’est ce qui est le plus dur dans le métier d’auteur ?
La correction et la relecture sont très éprouvantes. On remet en cause tout un texte, qui devient alors un vrai chantier. Mais le plus dur est sûrement la peur que cela ne plaise pas aux lecteurs.
5] Quel style de roman n’arrives-tu pas à écrire et pourquoi ?
De l’érotique. Cela me serait impossible. Et je pense que j'aurais également beaucoup de mal à écrire de la Fantasy ou de la Science-fiction. Je suis trop ancrée dans le réel.
6] Que ressens-tu lorsque tu lis des chroniques positives ou négatives ?
Quand une chronique arrive, j'ai le trac. Si elle est positive, je suis ravie et regonflée à bloc pour poursuivre. S'il y a des critiques négatives, je plonge dans le désespoir pendant deux minutes (ou plus !), puis je les prends en compte et je me remets en question. Elles sont souvent fondées.
7] Quels sont les auteurs qui t'ont inspirés ?
Ce ne sont pas vraiment des auteurs, mais plutôt des livres, des histoires, des idées... Certains m’ont beaucoup marquée : « Mille femmes blanches » de Fergus, « je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part » de Gavalda, « Chiens perdus sans collier » de Cesbron, des œuvres de De Musset, De Vigny… et tant d’autres ! Ceci dit, j'aime beaucoup, et j’admire, la simplicité et le réalisme du style d'Anna Gavalda.
Portrait chinois (expliquez pourquoi)
- * Si vous étiez un paysage, vous seriez : Un paysage des Rocheuses : une route déserte entourée de montagnes et sapins enneigés. Car lors d'un séjour là-bas, je suis tombée amoureuse de ces paysages grandioses.
- * Si vous étiez une époque, vous seriez : La conquête de l'Ouest. Car j'aime les grands espaces, et cette vie, simple, pleine de rêves où tout est à construire.
- * Si vous étiez une chanson, vous seriez : je serais quinze mille chansons à la fois. Chacune pour une période précise, avec un sens particulier, un état d'esprit, des souvenirs... Ça peut aller d’un titre de Clapton à « Stairway to heaven » de Led Zeppelin, en passant par Supertramp, Pink Floyd et Goldman.
- * Si vous étiez un animal, vous seriez : un aigle. Parce qu'il peut survoler la Terre entière et voir le monde sous un autre angle.
- * Si vous étiez un personnage de fiction, vous seriez : Pareil que pour la chanson. Difficile de répondre. Je pourrais dire Jo March : car elle rêvait d'écriture. Et j'envie sa force de caractère. Sinon, dans un tout autre registre : Tintin. J Pour le côté aventures et voyages sur la Terre entière... et même sur la lune.
Question sur le livre
1] Comme je suis curieuse, peux-tu me dire comment est née l’histoire de Nayati ?
L'histoire est née d'un pari perdu avec une amie. Un pari qui, d’ailleurs, était basé sur une autre histoire que j’avais écrit . Mon gage a été d'écrire une histoire dans une époque imposée, l'Ouest, avec un amérindien comme héros : Nayati est né ainsi. J’ai ensuite inventé son histoire au gré de ses rencontres, de mes envies, mais aussi de celles de mon amie.
2] Ton roman est comparable à une fleur en train de fleurir. Doux et qui s’embellit au fil des pages. Pour aller avec cette comparaison, j’ai cherché une chanson, qui pourrait le décrire, mais je n’y suis pas arrivée. A ton avis, laquelle choisirais- tu pour ton roman ? Pourquoi ?
Je ne pourrais résumer Nayati en une seule chanson. Mais j’aurais tendance à dire une balade country. J'écris toujours en musique, et pendant l'écriture de Nayati, j'écoutais surtout du Willy Nelson, Waylon Jennings... Ainsi que du Bob Dylan.
3] Ton histoire se passe pendant la ruée vers l’or. Pourquoi avoir choisi cette époque ?
Je devais écrire sur l'Ouest. Pour sortir des clichés des westerns habituels, j'ai voulu trouver un autre contexte. La ruée vers l'or. Parce qu’elle est source d’aventures, de rêves, de discordes, de déceptions… La ruée vers l’or pouvait mener à la richesse comme à la mort, et c’est un contexte qui, pour moi, peut se prêter à une histoire pleine de rebondissements.
4] On a également une belle leçon de morale qui nous fait réfléchir. Est-ce un message que tu voulais faire passer ? Pourquoi ?
Je n’ai pas écrit cette histoire pour faire une leçon de morale. Pas du tout. Je l’ai fait avant tout pour mon amie. J’écrivais sur l’Ouest, je me devais donc de coller aux réalités de l’époque. Je n’ai fait que rapporter des faits, une situation, des mentalités de l’époque. J’ai juste tenté d’être crédible.
5] D’où proviennent tes personnages ? Et surtout le nom de Nayati ?
Le héros amérindien était le personnage imposé. Un métis amérindien, un brin taciturne. J’espère avoir rempli ma mission ! L'origine de son prénom est simple. J'en cherchais un, et j'ai épluché les listes de prénoms amérindiens. Je suis tombée sur Nayati, et surtout sur sa signification : Lutteur, ou celui qui lutte. Cela m'a plu et cela a plu à mon amie pour qui j’écrivais. Cela m'a inspirée pour construire l'histoire. Nayati devrait lutter.
Daria vient du fait, que je voulais que Nayati/Len fasse des rencontres. Des rencontres qui changent sa vie, l'enrichissent, et lui donnent une vraie raison d'exister. Elle est Suédoise, car à l'époque, des familles entières quittaient leur pays en espérant le meilleur en Amérique. Le rêve américain. Et puis, pour souligner que les différences d'origine ne devraient pas être une barrière à l'amour.
Charlie Fowley, c'est peut-être mon personnage préféré. J'ai pris beaucoup de plaisir à le faire vivre. C'est une autre rencontre de Nayati/Len. Il est bourré de défauts, mais il a cœur grand comme ça. Je voulais qu'il ait ce petit côté ange gardien, et qu'on se pose la question de savoir qui il est vraiment. Qu'on se demande presque s'il est réel. En dépit de ses défauts, Charlie va être très important pour Nayati. Un allié fidèle.
Et enfin, le Mustang. Car sans lui, l’histoire aurait moins de sens. Il est à l’origine du lien entre Charlie et Len. C’est un spectateur silencieux de la destinée de Nayati.
6] As tu fait beaucoup de recherches pour que ton histoire soit vraiment crédible ?
Non, pas tant que ça. J'avais surtout souvenir de certains westerns vus, plus jeune, ainsi que de certains romans. Le seul point sur lequel j'ai fait une recherche, c'est sur ce qui touche aux Cherokees: leur habitat, la confection des flèches...
7] As-tu d’autre(s) projet(s) d’écriture ?
D'écriture, oui. J'écris tout le temps, j'ai tout le temps des histoires en cours. Je dois en avoir trois ou quatre en ce moment. Je ne peux pas trop en dire plus, car ce ne sont encore que des ébauches. Je ne sais pas encore si cela basculera dans le policier, le thriller ou autre. En tout cas, ce sera contemporain. En terme de publication, il y a un ouvrage jeunesse prévu, en collaboration avec Jean Caraglio : un recueil de contes de « Charlie », et un autre ouvrage qui se fera en auto-édition : « Un oiseau dans la tête ». Un thriller, pour changer.
8] Un dernier petit mot ?
Tout d'abord, merci pour votre intérêt. Et un grand merci à tous ceux qui me lisent, ce sont les lecteurs qui donnent envie de poursuivre. Merci aux amis et à ceux qui me soutiennent. Et j’espère que vous serez au rendez-vous pour la prochaine aventure.