Aujourd'hui, je souhaite vous faire connaître le livre "Sur la Route d'Anvers" ainsi que son auteur : Liliana Di Pietro. C'est un livre coup de cœur pour moi, alors n'hésiter pas à le découvrir. (vous pouvez retrouver ma chronique en cliquant sur la couverture du roman.
Question sur l'auteur
1] Pour débuter, qu'est-ce qui vous a poussé à vous faire éditer ?
On peut écrire pour des raisons très diverses : pour s’exprimer, pour canaliser son imagination, pour s’amuser… Mais, quel que soit le motif qui conduit une personne à écrire, cela m’étonnerait que celle-ci dise ne pas souhaiter que ses œuvres soient lues. Pour ce faire, il faut qu’un éditeur se décide à publier l’auteur. Comme bien d’autres j’aspirais à ce que mes romans soient diffusés, et ainsi pouvoir partager mes histoires avec les lecteurs.
2] Quelle est la chose la plus dure dans le métier d’auteur ?
Je ne sais pas. Pour moi, l’écriture est un plaisir. Toutefois, je suppose que si je recevais des critiques négatives, cela pourrait être décevant.
3] Quelles sont vos manies lorsque vous écrivez ?
J’écris souvent le soir à mon bureau à la maison. Il faut que la lampe du bureau, à la lumière jaune, soit allumée, et que, par contre, le lustre, qui délivre une lumière bien blanche, soit éteint. Autrement, j’écris n’importe où. Cela m’arrive de le faire dans le TGV, dans un bar, en en vacances, partout où je me déplace avec mon ordinateur portable.
4] Quel est votre auteur français préféré ?
Parmi les contemporains, Eric Emmanuel Schmidt et, chez les classiques, Voltaire.
5] Quelle émotion avez-vous ressentie lorsque vous avez tenu votre premier livre édité dans vos mains ?
Naturellement, cela m’a produit un grand plaisir. Toutefois, une fois imprimé, je sens que le roman ne m’appartient plus. Leurs exemplaires, sur l’étagère de ma bibliothèque, me regardent presque avec la même distance que ceux d’autres auteurs.
Portrait chinois (expliquez pourquoi)
-Si vous étiez une saison, vous seriez :L’automne. C'était la saison qui annonçait le début d’une nouvelle année scolaire. Eh, oui, j’aimais l’école. C’était aussi la période des pluies et où les arbres, dans la rue de la maison de mon enfance, se couvraient d’une coupole dorée. Si je ferme les yeux, je vois encore aujourd’hui un ciel d’acier zébré d’un bel arc-en-ciel et je sens l’odeur piquante de l’ozone après un orage, se mélangeant à celle de la tarte aux pommes que préparait ma grand-mère
.-Si vous étiez une actrice, vous seriez :Catherine Frot. Elle est polyvalente et excelle tant dans la comédie que dans les drames.
-Si vous étiez une musique, vous seriez :Les préludes de Chopin. Ils expriment tout un éventail de sentiments et de passions avec grand art. C’est bouleversant.
-Si vous étiez un moment de la journée, vous seriez :Le soir. J’ai toujours été un oiseau de nuit.
-Si vous étiez un film, vous seriez :Casablanca. C’est une histoire simple, mais très profonde, mettant en jeu les plus noirs, mais aussi les plus beaux sentiments humains.
Question sur le livre
1] Cette fois-ci, nous allons parler de votre livre « Sur la route d’Anvers ». Pouvez-vous me dire comment est née votre histoire ?
Un matin, devant mon ordinateur, j’ai esquissé une idée sur mon bloc-notes : sur une route un homme rencontre le spectre d’une femme. Je ne savais pas où cela pouvait me conduire, mais le sujet m’inspirait beaucoup. Le lendemain, j’écrivais le premier chapitre. La suite est venue au fil de l’eau. C’est toujours comme cela. Quand je commence un roman, et plus particulièrement un policier, je ne sais pas du tout qui est l’assassin. Je le décide souvent lorsque l’intrigue est bien avancée. Cela m’oblige, parfois, à revenir en arrière et à changer certaines scènes pour garder la cohérence de l’ensemble.
2] Votre livre mélange parfaitement les styles policier et fantastique. Pourquoi ce choix ?
Parce que ce sont mes deux genres préférés. Le policier, car j’ai du plaisir à résoudre des énigmes, et le second, car le surnaturel — les âmes en peine, les perceptions extrasensorielles, l’inexplicable, les rêves — m’a toujours attiré.
3] Si vous deviez choisir un casting de vos personnages pour une adaptation au cinéma ; qui choisirez-vous et pourquoi ?
Je serai complètement inapte pour réaliser un tel choix.
4] Avez-vous d’autres projets de roman ? Si oui, que pouvez-vous nous dire dessus ?
J’ai trois romans policiers, qui font partie d’une série policière et qui seront prochainement publiés chez Nats éditions : « Le meurtre d’Edgar Vrilles », « Quarante ans que je t’aime », et « Laura ». On pourrait les qualifier de « romans policiers d’enquête ». Si j’aime développer les différents points de vue et les ressentis des personnages, je me focalise surtout sur les enquêteurs et sur leurs investigations justes ou érronnées.Par ailleurs, sont en attente dans mon ordinateur les trois tomes suivants de la série policière, ainsi qu’un roman à la croisée du fantastique et de la science-fiction, qui est en train de peaufinage.Dans un autre registre, celui d’une littérature plus engagée, il y aurait bien des sujets qu’il m’intéresserait de développer, notamment, celui de la condition de la femme dans différentes cultures. J’ai un projet sur ce thème, mais, pour l’instant, je n’ai pas encore eu le temps nécessaire pour m’y pencher dessus sérieusement. Il faut dire que, comme j’ai une activité professionnelle très prenante, avec, souvent, beaucoup de déplacements, je ne peux pas consacrer tout le temps que je voudrais à l’écriture. Cela viendra, un jour.
5] Si vous deviez choisir une phrase pour résumer chacun de vos romans, ce serait lesquels ?
« Le médaillon de Clémentine » : Le passé nous hante-t-il toujours ? Le destin est-il déjà écrit ? Cherchez au fond de vos rêves, même les plus effrayants.
« Le souffle meurtrier de la Tarasque » : L’amour et l’amitié, des valeurs à ne pas prendre à la légère.
« Sur la route d’Anvers » : Il ne faut jamais renoncer à ses rêves, même les plus fous.
« La mort d’Edgar Vrilles » : Qui a tué le célèbre avocat du barreau, Edgar Vrilles, à la personnalité ambivalente ? Une enquête sans répit pour le commissaire Charles Gérand et son groupe d’enquête.
Un dernier mot pour la fin :
Un grand merci de s’intéresser à mes écrits.
Je souhaite remercier l'auteur pour ces réponses. De beau projets que j'ai hâte de découvrir. N'hésiter plus et venez dévorer ses romans.
1] Pour débuter, qu'est-ce qui vous a poussé à vous faire éditer ?
On peut écrire pour des raisons très diverses : pour s’exprimer, pour canaliser son imagination, pour s’amuser… Mais, quel que soit le motif qui conduit une personne à écrire, cela m’étonnerait que celle-ci dise ne pas souhaiter que ses œuvres soient lues. Pour ce faire, il faut qu’un éditeur se décide à publier l’auteur. Comme bien d’autres j’aspirais à ce que mes romans soient diffusés, et ainsi pouvoir partager mes histoires avec les lecteurs.
2] Quelle est la chose la plus dure dans le métier d’auteur ?
Je ne sais pas. Pour moi, l’écriture est un plaisir. Toutefois, je suppose que si je recevais des critiques négatives, cela pourrait être décevant.
3] Quelles sont vos manies lorsque vous écrivez ?
J’écris souvent le soir à mon bureau à la maison. Il faut que la lampe du bureau, à la lumière jaune, soit allumée, et que, par contre, le lustre, qui délivre une lumière bien blanche, soit éteint. Autrement, j’écris n’importe où. Cela m’arrive de le faire dans le TGV, dans un bar, en en vacances, partout où je me déplace avec mon ordinateur portable.
4] Quel est votre auteur français préféré ?
Parmi les contemporains, Eric Emmanuel Schmidt et, chez les classiques, Voltaire.
5] Quelle émotion avez-vous ressentie lorsque vous avez tenu votre premier livre édité dans vos mains ?
Naturellement, cela m’a produit un grand plaisir. Toutefois, une fois imprimé, je sens que le roman ne m’appartient plus. Leurs exemplaires, sur l’étagère de ma bibliothèque, me regardent presque avec la même distance que ceux d’autres auteurs.
Portrait chinois (expliquez pourquoi)
-Si vous étiez une saison, vous seriez :L’automne. C'était la saison qui annonçait le début d’une nouvelle année scolaire. Eh, oui, j’aimais l’école. C’était aussi la période des pluies et où les arbres, dans la rue de la maison de mon enfance, se couvraient d’une coupole dorée. Si je ferme les yeux, je vois encore aujourd’hui un ciel d’acier zébré d’un bel arc-en-ciel et je sens l’odeur piquante de l’ozone après un orage, se mélangeant à celle de la tarte aux pommes que préparait ma grand-mère
.-Si vous étiez une actrice, vous seriez :Catherine Frot. Elle est polyvalente et excelle tant dans la comédie que dans les drames.
-Si vous étiez une musique, vous seriez :Les préludes de Chopin. Ils expriment tout un éventail de sentiments et de passions avec grand art. C’est bouleversant.
-Si vous étiez un moment de la journée, vous seriez :Le soir. J’ai toujours été un oiseau de nuit.
-Si vous étiez un film, vous seriez :Casablanca. C’est une histoire simple, mais très profonde, mettant en jeu les plus noirs, mais aussi les plus beaux sentiments humains.
Question sur le livre
1] Cette fois-ci, nous allons parler de votre livre « Sur la route d’Anvers ». Pouvez-vous me dire comment est née votre histoire ?
Un matin, devant mon ordinateur, j’ai esquissé une idée sur mon bloc-notes : sur une route un homme rencontre le spectre d’une femme. Je ne savais pas où cela pouvait me conduire, mais le sujet m’inspirait beaucoup. Le lendemain, j’écrivais le premier chapitre. La suite est venue au fil de l’eau. C’est toujours comme cela. Quand je commence un roman, et plus particulièrement un policier, je ne sais pas du tout qui est l’assassin. Je le décide souvent lorsque l’intrigue est bien avancée. Cela m’oblige, parfois, à revenir en arrière et à changer certaines scènes pour garder la cohérence de l’ensemble.
2] Votre livre mélange parfaitement les styles policier et fantastique. Pourquoi ce choix ?
Parce que ce sont mes deux genres préférés. Le policier, car j’ai du plaisir à résoudre des énigmes, et le second, car le surnaturel — les âmes en peine, les perceptions extrasensorielles, l’inexplicable, les rêves — m’a toujours attiré.
3] Si vous deviez choisir un casting de vos personnages pour une adaptation au cinéma ; qui choisirez-vous et pourquoi ?
Je serai complètement inapte pour réaliser un tel choix.
4] Avez-vous d’autres projets de roman ? Si oui, que pouvez-vous nous dire dessus ?
J’ai trois romans policiers, qui font partie d’une série policière et qui seront prochainement publiés chez Nats éditions : « Le meurtre d’Edgar Vrilles », « Quarante ans que je t’aime », et « Laura ». On pourrait les qualifier de « romans policiers d’enquête ». Si j’aime développer les différents points de vue et les ressentis des personnages, je me focalise surtout sur les enquêteurs et sur leurs investigations justes ou érronnées.Par ailleurs, sont en attente dans mon ordinateur les trois tomes suivants de la série policière, ainsi qu’un roman à la croisée du fantastique et de la science-fiction, qui est en train de peaufinage.Dans un autre registre, celui d’une littérature plus engagée, il y aurait bien des sujets qu’il m’intéresserait de développer, notamment, celui de la condition de la femme dans différentes cultures. J’ai un projet sur ce thème, mais, pour l’instant, je n’ai pas encore eu le temps nécessaire pour m’y pencher dessus sérieusement. Il faut dire que, comme j’ai une activité professionnelle très prenante, avec, souvent, beaucoup de déplacements, je ne peux pas consacrer tout le temps que je voudrais à l’écriture. Cela viendra, un jour.
5] Si vous deviez choisir une phrase pour résumer chacun de vos romans, ce serait lesquels ?
« Le médaillon de Clémentine » : Le passé nous hante-t-il toujours ? Le destin est-il déjà écrit ? Cherchez au fond de vos rêves, même les plus effrayants.
« Le souffle meurtrier de la Tarasque » : L’amour et l’amitié, des valeurs à ne pas prendre à la légère.
« Sur la route d’Anvers » : Il ne faut jamais renoncer à ses rêves, même les plus fous.
« La mort d’Edgar Vrilles » : Qui a tué le célèbre avocat du barreau, Edgar Vrilles, à la personnalité ambivalente ? Une enquête sans répit pour le commissaire Charles Gérand et son groupe d’enquête.
Un dernier mot pour la fin :
Un grand merci de s’intéresser à mes écrits.
Je souhaite remercier l'auteur pour ces réponses. De beau projets que j'ai hâte de découvrir. N'hésiter plus et venez dévorer ses romans.