Bonjour, aujourd'hui, je souhaite vous faire entrer dans le monde des Kergallens, une famille déjantée et où les filles possèdent de la magie. Mais aussi dans le monde de Aurore Aylin, l'auteur de ce petit monde. Venez les découvrir
Questions sur l’auteur
1] J’ai lu sur Babelio qu’enfant, tu dévorais les livres. Qu’est ce qui t’a donné envie de lire ?
En fait, il y a toujours eu des livres à la maison : mes parents, mes grands-parents, lisent beaucoup, ils ont dû me transmettre le virus toute petite. Dès que j'ai su lire, j'ai commencé à faire des expéditions dans le grenier de mes grands-parents, qui avaient gardé tous les livres bibliothèque rose et verte de ma mère et de son plus jeune frère. Une fois tous les livres (environ 500) lus, il a fallu que mes parents m'emmènent faire les brocantes, car au rythme d'un livre par jour, j'étais une vraie ruine ! Tu n'imagines pas les préparatifs quand on partait en vacances, entre leurs livres et les miens.
2] D’ailleurs, quel est le livre qui t’a le plus marquée ? Pourquoi ?
C'est difficile de n'en citer qu'un seul. Tu ne pourrais pas me poser des questions plus faciles ? Plus sérieusement, le premier qui me vient à l'esprit est un roman que je relis au moins une fois par an (mon exemplaire commence d'ailleurs à accuser le coup) : Obscure prémonition, de Linda Howard. Ce roman m'a totalement embarquée par son mélange de romantic suspense, de fantastique et la romance passionnée entre Niall et Grâce. J'ai adoré bien sûr le personnage de Niall, sombre Highlander gardien d'un secret, mais surtout celui de Grâce, cette femme éduquée, choyée, qui doit se battre pour survivre et se découvre des ressources insoupçonnées.
3] Pourquoi avoir choisi d’écrire des livres fantastiques ?
J'aime la magie, elle permet tout. Intégrer des créatures fantastiques improbables ou mythiques à mes histoires, c'est génial. Imaginer des femmes modernes possédant des pouvoirs surnaturels et devant composer avec dans leur vie quotidienne, c'est passionnant. Le fantastique me permet de donner libre cours à mon imagination débordante et d'entraîner les lecteurs dans mon univers.
4] A contrario, quel style de livre n’arriverais-tu pas à écrire ? Pourquoi ?
Je pense que je ne pourrais pas écrire une histoire glauque. J'ai envie de positiver dans mes romans, d'apporter du bonheur, de l'espoir. J'écris ce que j'ai envie de lire, et j'ai envie de lire de belles histoires. La vie quotidienne et l'actualité sot assez moches comme ça, je n'ai pas envie d'en rajouter une couche.
5] Qu’est ce qui t’a donné envie de faire éditer tes livres ?
Au début, j'avais juste envie d'avoir mon livre dans ma bibliothèque. J'avais passé des heures et des heures à écrire, corriger, remanier, j'avais envie de l'avoir « en vrai », pas de le laisser dans mon ordinateur. Je jouais à l'auteur, donc j'ai créé une page facebook, un blog. Je n'imaginais pas que des gens seraient séduits et que le petit roman écrit pour m'amuser et amuser les copines donnerait naissance à une saga complète ! C'est pour cette raison que j'ai choisi l'auto-édition. Je pensais en vendre 30 exemplaires tout au plus, donc pas besoin d'aller trouver une maison d'édition !
6] Que ressens-tu lorsque tu écris ?
Un mélange d'émotions : la joie de donner vie à une histoire, le plaisir de retrouver mes personnages, d'imaginer des situations, des dialogues (il m'arrive de rire toute seule en les écrivant) mais aussi une certaine pression : je me pose beaucoup de questions sur la façon dont le livre sera reçu par les lecteurs, j'ai toujours peur de laisser passer des incohérences. Cela m'oblige à être particulièrement exigeante avec moi-même.
Si je te dis (à répondre avec le premier mot qui te vient à la tête)
Questions sur tes livres :
1] Pour débuter, une question qui revient tout le temps mais que j’aime car je suis curieuse. Comment t’es venue l’idée de l’histoire des Kergallens ?
À l'origine, c'était un délire avec ma copine Ysaline Fearfaol : elle avait commencé à écrire son roman (le tome 1 de la Meute de Chânais) et quand elle m'a envoyé le début, une scène m'a rappelé un truc identique que j'avais écrit 2 ans plus tôt (encore un roman commencé et jamais terminé, j'en ai des dizaines comme ça). Pour rire, je lui ai envoyé le texte, et elle m'a réclamé la suite. Je me suis dit : « chiche » et j'ai repris l'histoire de cette jeune femme, Thaïs. Ce devait être juste une nouvelle, pas un roman, et certainement pas le premier tome d'une série. En fait, dans la première version, les Kergallen n'existaient pas. Ysaline m'a réclamé un méchant, puis une confrontation entre Kieran et Anthony. J'écrivais pour la faire rire et faire rire Magali, notre copine. Arrivée à la fin, je leur ai demandé de l'aide pour trouver un titre, et là, elles se sont ligué contre moi en me réclamant une suite sur Joanna.
2] J’adore cette famille et tous ses membres. Pourquoi l’avoir faite aussi déjantée ? Quel personnage a été le plus dur à écrire ?
Au chapitre 9, je faisais revenir Thaïs dans sa famille après une rupture de 10 ans. J'avais le choix entre le retour de la sorcière prodigue (avec les larmes, les mouchoirs et tout ça), ou le règlement de comptes à ok Kergallen avec sa grand-mère (c'est suite à leur désaccord que Thaïs est partie). Aucune des deux options ne me plaisait. Je suis restée bloquée plusieurs jours sur ce chapitre, que je ressentais comme essentiel pour la suite de l'histoire. J'ai commencé et effacé plusieurs fois la scène de retour, je m'ennuyais rien qu'en l'écrivant, alors j'imaginais l'ennui à la lire ensuite ! Et comme j'avais déjà écrit des scènes cocasses (Kieran et la machine à laver), je me suis dit que ce serait une bonne idée de continuer sur cette lancée. J'ai donc imaginé des personnages complètement timbrés, et j'en ai rajouté une couche avec la tante un peu folle, Sophie la Siphonnée. Elle est devenue l'un des personnages préférés des lectrices, d'ailleurs.
Le plus difficile pour moi a été le personnage de Marzhin, le héros du tome 3 : c'est un personnage très différent de ce que je fais d'habitude, il fallait le rendre attachant tout en le faisant évoluer pour qu'il prenne sa dimension de héros de roman. Nina et Marzhin ne devaient pas être des personnages principaux d'un tome, à l'origine, ils se sont imposés à l'issue du tome 2, il restait trop de choses à dire sur eux. D'où aussi la difficulté d'écrire leur histoire : je ne les avais pas « choisis ». J'ai dû composer avec des choses écrites dans le tome précédent et qui pouvaient être de vrais obstacles. Un défi intéressant, au final.
3] Pourquoi avoir choisi d’écrire différents tomes pour chacun des membres ?
Ça s'est fait naturellement. J'aime l'idée de faire découvrir de nouvelles facettes de la famille à travers une nouvelle héroïne à chaque fois. Et puis, mes bêtas lectrices me réclamaient une suite sur Joanna, donc je ne me suis pas posé de question, j'ai commencé à écrire son histoire. Ensuite j'ai eu envie d'écrire les histoires d'autres Kergallen, les idées étant là. Cela dit, dans chaque tome, je poursuis en arrière-plan l'histoire des couples des premiers tomes : Thaïs et Kieran, Joanna et Dragan, jouent un rôle important dans le tome 3, et leur relation évolue. Il en sera de même dans le tome 4 et ceux qui viendront.
4] D’ailleurs, en combien de tomes seront écrits « Les Kergallen » ?
Je prévois (sauf changement, sait-on jamais, j'ai déjà vécu ça avec Nina) 6 tomes : après Thaïs, Joanna et Nina, il y aura l'histoire de Sélène, Azilis et pour finir, un retour sur la jeunesse d'Athénaïs, la doyenne et « chef de clan », afin d'expliquer son caractère si particulier. J'ai aussi en tête une série spin-off en 2 tomes (peut-être 3), qui verrait revenir les Kergallen en personnages secondaires, pour exploiter un aspect de l'univers que je développe dans la série sans pouvoir m'y appesantir, alors qu'il est très riche en possibilités.
5] Je fais ma curieuse, mais d’où vient le nom Kergallen ?
Heu... en fait, je cherchais un nom qui sonne breton, puisqu'ils vivent en Bretagne. J'ai regardé un peu les noms bretons, leurs consonances, et j'ai trouvé que Kergallen sonnait bien. Ai-je inconsciemment pensé aux îles Kerguellen, ou à un livre de Nora Roberts que je sais avoir lu il y a des années, le Secret de Kergallen ? Je ne saurais le dire.
6] As-tu d’autres projets en tête ou en cours ? Si oui, peux-tu nous en dire plus ?
J'ai un petit projet surprise pour début juin qui devrait faire plaisir aux fans de la série. Je travaille aussi sur des textes courts, un jour peut-être je les publierai. Il y en aura un pour février 2017 (oui, je me projette loin, mais vous verrez le moment venu pourquoi cette date précise). Je fais actuellement des recherches pour étoffer le scénario du tome 4, je m'attellerai à l'écriture cet été, pendant mes vacances. J'espère aussi reprendre un jour une série que j'ai commencée en 2014, le premier tome en est écrit, il faudrait que je me remette aux trois tomes suivants. Mais pour le moment, je me concentre surtout sur les Kergallen. J'ai beaucoup à dire sur eux !
7] As-tu quelque chose à rajouter ?
Je suis toujours surprise de l'engouement que suscitent mes petites sorcières bretonnes, la vraie magie de cette aventure, c'est de voir une véritable communauté se former autour de moi, de mes romans, de papoter chaque jour avec des lectrices. Merci à toutes ces personnes qui me soutiennent, m'encouragent, font vivre la série. Et merci à toi, Lady Faë, pour cette interview.
Merci pour toutes ces réponses. Si tu veux rajouter des informations, n’hésite pas. Encore merci. Bise
Et voilà, j’espère que vous avez aimé découvrir tout ce petit monde et pourquoi pas, vous donnez envie de lire "Les Kergallens"
Bonne journée
Questions sur l’auteur
1] J’ai lu sur Babelio qu’enfant, tu dévorais les livres. Qu’est ce qui t’a donné envie de lire ?
En fait, il y a toujours eu des livres à la maison : mes parents, mes grands-parents, lisent beaucoup, ils ont dû me transmettre le virus toute petite. Dès que j'ai su lire, j'ai commencé à faire des expéditions dans le grenier de mes grands-parents, qui avaient gardé tous les livres bibliothèque rose et verte de ma mère et de son plus jeune frère. Une fois tous les livres (environ 500) lus, il a fallu que mes parents m'emmènent faire les brocantes, car au rythme d'un livre par jour, j'étais une vraie ruine ! Tu n'imagines pas les préparatifs quand on partait en vacances, entre leurs livres et les miens.
2] D’ailleurs, quel est le livre qui t’a le plus marquée ? Pourquoi ?
C'est difficile de n'en citer qu'un seul. Tu ne pourrais pas me poser des questions plus faciles ? Plus sérieusement, le premier qui me vient à l'esprit est un roman que je relis au moins une fois par an (mon exemplaire commence d'ailleurs à accuser le coup) : Obscure prémonition, de Linda Howard. Ce roman m'a totalement embarquée par son mélange de romantic suspense, de fantastique et la romance passionnée entre Niall et Grâce. J'ai adoré bien sûr le personnage de Niall, sombre Highlander gardien d'un secret, mais surtout celui de Grâce, cette femme éduquée, choyée, qui doit se battre pour survivre et se découvre des ressources insoupçonnées.
3] Pourquoi avoir choisi d’écrire des livres fantastiques ?
J'aime la magie, elle permet tout. Intégrer des créatures fantastiques improbables ou mythiques à mes histoires, c'est génial. Imaginer des femmes modernes possédant des pouvoirs surnaturels et devant composer avec dans leur vie quotidienne, c'est passionnant. Le fantastique me permet de donner libre cours à mon imagination débordante et d'entraîner les lecteurs dans mon univers.
4] A contrario, quel style de livre n’arriverais-tu pas à écrire ? Pourquoi ?
Je pense que je ne pourrais pas écrire une histoire glauque. J'ai envie de positiver dans mes romans, d'apporter du bonheur, de l'espoir. J'écris ce que j'ai envie de lire, et j'ai envie de lire de belles histoires. La vie quotidienne et l'actualité sot assez moches comme ça, je n'ai pas envie d'en rajouter une couche.
5] Qu’est ce qui t’a donné envie de faire éditer tes livres ?
Au début, j'avais juste envie d'avoir mon livre dans ma bibliothèque. J'avais passé des heures et des heures à écrire, corriger, remanier, j'avais envie de l'avoir « en vrai », pas de le laisser dans mon ordinateur. Je jouais à l'auteur, donc j'ai créé une page facebook, un blog. Je n'imaginais pas que des gens seraient séduits et que le petit roman écrit pour m'amuser et amuser les copines donnerait naissance à une saga complète ! C'est pour cette raison que j'ai choisi l'auto-édition. Je pensais en vendre 30 exemplaires tout au plus, donc pas besoin d'aller trouver une maison d'édition !
6] Que ressens-tu lorsque tu écris ?
Un mélange d'émotions : la joie de donner vie à une histoire, le plaisir de retrouver mes personnages, d'imaginer des situations, des dialogues (il m'arrive de rire toute seule en les écrivant) mais aussi une certaine pression : je me pose beaucoup de questions sur la façon dont le livre sera reçu par les lecteurs, j'ai toujours peur de laisser passer des incohérences. Cela m'oblige à être particulièrement exigeante avec moi-même.
Si je te dis (à répondre avec le premier mot qui te vient à la tête)
- Si je te dis soleil, tu me réponds : été
- Si je te dis bel homme, tu me réponds : miam
- Si je te dis livre, tu me réponds : évasion
- Si je te dis musique, tu me réponds : ambiance
- Si je te dis Écosse, tu me réponds : kilt
Questions sur tes livres :
1] Pour débuter, une question qui revient tout le temps mais que j’aime car je suis curieuse. Comment t’es venue l’idée de l’histoire des Kergallens ?
À l'origine, c'était un délire avec ma copine Ysaline Fearfaol : elle avait commencé à écrire son roman (le tome 1 de la Meute de Chânais) et quand elle m'a envoyé le début, une scène m'a rappelé un truc identique que j'avais écrit 2 ans plus tôt (encore un roman commencé et jamais terminé, j'en ai des dizaines comme ça). Pour rire, je lui ai envoyé le texte, et elle m'a réclamé la suite. Je me suis dit : « chiche » et j'ai repris l'histoire de cette jeune femme, Thaïs. Ce devait être juste une nouvelle, pas un roman, et certainement pas le premier tome d'une série. En fait, dans la première version, les Kergallen n'existaient pas. Ysaline m'a réclamé un méchant, puis une confrontation entre Kieran et Anthony. J'écrivais pour la faire rire et faire rire Magali, notre copine. Arrivée à la fin, je leur ai demandé de l'aide pour trouver un titre, et là, elles se sont ligué contre moi en me réclamant une suite sur Joanna.
2] J’adore cette famille et tous ses membres. Pourquoi l’avoir faite aussi déjantée ? Quel personnage a été le plus dur à écrire ?
Au chapitre 9, je faisais revenir Thaïs dans sa famille après une rupture de 10 ans. J'avais le choix entre le retour de la sorcière prodigue (avec les larmes, les mouchoirs et tout ça), ou le règlement de comptes à ok Kergallen avec sa grand-mère (c'est suite à leur désaccord que Thaïs est partie). Aucune des deux options ne me plaisait. Je suis restée bloquée plusieurs jours sur ce chapitre, que je ressentais comme essentiel pour la suite de l'histoire. J'ai commencé et effacé plusieurs fois la scène de retour, je m'ennuyais rien qu'en l'écrivant, alors j'imaginais l'ennui à la lire ensuite ! Et comme j'avais déjà écrit des scènes cocasses (Kieran et la machine à laver), je me suis dit que ce serait une bonne idée de continuer sur cette lancée. J'ai donc imaginé des personnages complètement timbrés, et j'en ai rajouté une couche avec la tante un peu folle, Sophie la Siphonnée. Elle est devenue l'un des personnages préférés des lectrices, d'ailleurs.
Le plus difficile pour moi a été le personnage de Marzhin, le héros du tome 3 : c'est un personnage très différent de ce que je fais d'habitude, il fallait le rendre attachant tout en le faisant évoluer pour qu'il prenne sa dimension de héros de roman. Nina et Marzhin ne devaient pas être des personnages principaux d'un tome, à l'origine, ils se sont imposés à l'issue du tome 2, il restait trop de choses à dire sur eux. D'où aussi la difficulté d'écrire leur histoire : je ne les avais pas « choisis ». J'ai dû composer avec des choses écrites dans le tome précédent et qui pouvaient être de vrais obstacles. Un défi intéressant, au final.
3] Pourquoi avoir choisi d’écrire différents tomes pour chacun des membres ?
Ça s'est fait naturellement. J'aime l'idée de faire découvrir de nouvelles facettes de la famille à travers une nouvelle héroïne à chaque fois. Et puis, mes bêtas lectrices me réclamaient une suite sur Joanna, donc je ne me suis pas posé de question, j'ai commencé à écrire son histoire. Ensuite j'ai eu envie d'écrire les histoires d'autres Kergallen, les idées étant là. Cela dit, dans chaque tome, je poursuis en arrière-plan l'histoire des couples des premiers tomes : Thaïs et Kieran, Joanna et Dragan, jouent un rôle important dans le tome 3, et leur relation évolue. Il en sera de même dans le tome 4 et ceux qui viendront.
4] D’ailleurs, en combien de tomes seront écrits « Les Kergallen » ?
Je prévois (sauf changement, sait-on jamais, j'ai déjà vécu ça avec Nina) 6 tomes : après Thaïs, Joanna et Nina, il y aura l'histoire de Sélène, Azilis et pour finir, un retour sur la jeunesse d'Athénaïs, la doyenne et « chef de clan », afin d'expliquer son caractère si particulier. J'ai aussi en tête une série spin-off en 2 tomes (peut-être 3), qui verrait revenir les Kergallen en personnages secondaires, pour exploiter un aspect de l'univers que je développe dans la série sans pouvoir m'y appesantir, alors qu'il est très riche en possibilités.
5] Je fais ma curieuse, mais d’où vient le nom Kergallen ?
Heu... en fait, je cherchais un nom qui sonne breton, puisqu'ils vivent en Bretagne. J'ai regardé un peu les noms bretons, leurs consonances, et j'ai trouvé que Kergallen sonnait bien. Ai-je inconsciemment pensé aux îles Kerguellen, ou à un livre de Nora Roberts que je sais avoir lu il y a des années, le Secret de Kergallen ? Je ne saurais le dire.
6] As-tu d’autres projets en tête ou en cours ? Si oui, peux-tu nous en dire plus ?
J'ai un petit projet surprise pour début juin qui devrait faire plaisir aux fans de la série. Je travaille aussi sur des textes courts, un jour peut-être je les publierai. Il y en aura un pour février 2017 (oui, je me projette loin, mais vous verrez le moment venu pourquoi cette date précise). Je fais actuellement des recherches pour étoffer le scénario du tome 4, je m'attellerai à l'écriture cet été, pendant mes vacances. J'espère aussi reprendre un jour une série que j'ai commencée en 2014, le premier tome en est écrit, il faudrait que je me remette aux trois tomes suivants. Mais pour le moment, je me concentre surtout sur les Kergallen. J'ai beaucoup à dire sur eux !
7] As-tu quelque chose à rajouter ?
Je suis toujours surprise de l'engouement que suscitent mes petites sorcières bretonnes, la vraie magie de cette aventure, c'est de voir une véritable communauté se former autour de moi, de mes romans, de papoter chaque jour avec des lectrices. Merci à toutes ces personnes qui me soutiennent, m'encouragent, font vivre la série. Et merci à toi, Lady Faë, pour cette interview.
Merci pour toutes ces réponses. Si tu veux rajouter des informations, n’hésite pas. Encore merci. Bise
Et voilà, j’espère que vous avez aimé découvrir tout ce petit monde et pourquoi pas, vous donnez envie de lire "Les Kergallens"
Bonne journée