Auteur : KeoT
Édition : Auto-édité
Nombres de Pages : 119
Résumé :
Un centre de données qui traite les informations interceptées dans le monde entier par une entreprise de surveillance privée, PanOpt Inc.
Une administratrice système, Alvina Wright, contrôle l’implémentation d’un nouveau programme de recoupement et de traitement automatisé de ces flux tirés des veines même du réseau mondial.
Des dizaines de milliers de communications, de traces, qui transitent et s’entrecroisent dans l’éternité des serveurs. Les échos électroniques d’innombrables vies, leur mémoire fragmentée comme autant de spectres numériques errant le long de fibres optiques.
Un roman court de fantastique contemporain.
Mon avis :
Je souhaite remercier l'auteur pour m'avoir permis de découvrir cette novella en service presse.
"Alvina Wright a quitté sa Californie pour se rendre à Pine Hills, dans une ancienne base militaire. Ingénieur informatique, elle doit contrôler l’implémentation d’un nouveau programme de recoupement et de traitement automatisé de ces flux tirés des veines même du réseau mondial. Mais entre cauchemars et réalité, Alvina aura du mal à se retrouver."
Roman
L'auteur nous plonge dans un roman assez mystérieux et oppressant. Alvina se retrouve dans une ancienne base militaire perdue au milieu de nulle part, avec seulement 5 collègues assez froid et bizarre. J'ai vraiment apprécié ce sentiment d'angoisse lorsqu'on commence à comprendre. Malheureusement, j'ai été refroidie par les longues descriptions. Et puis, je n'ai pas compris la fin.
Cependant, le roman est assez court et se lit rapidement.
Personnages
Au niveau des personnages, je n'ai pas spécialement apprécié un personnage en particuliers. Herbert et Amir m'ont paru vraiment bizarre, mais l'un était froid et l'autre plus chaleureux.
Résumé
Pour résumé, cette novella se lit rapidement cependant, je n'ai pas accroché malgré le côté mystérieux et oppressant.
Extrait :
Elle lève les yeux de son téléphone, observe la nuit, dehors. Un unique lampadaire près de l'arrêt de bus, les frondaisons des pinèdes en pointes hérissées sur l'horizon bleuté. Le car ralentit, s'immobilise. Sa valise frôle la manche du dernier passager restant alors qu'elle remonte l'allée centrale. Il ne bronche pas, endormi, le menton sur la poitrine, un livre ouvert posé sur sa cuisse. Elle ne peut pas voir le titre, la couverture évoque un thriller nordique, neige et personnages qui tournent aux anxiolytiques. L'air frais fait du bien, ça réveille un peu après le trajet tellement long, la touffeur moite du bus. L'autocar s'éloigne et la laisse seule dans l'obscurité quasi totale. Silence.